Au nom du groupe du Parti socialiste et indépendants de gauche d'Ecublens:

Nous invitons la Municipalité à étudier l'opportunité d'établir un plan traitant les divers aspects induits par notre mobilité sur l'ensemble du territoire communal. Nous pensons notamment qu'une modération des vitesses pratiquées par des aménagements physiques ou des régimes de circulation adaptés - qu'ils soient traditionnels ou novateurs - devrait être étudiée sous l'angle du bruit, de la fluidité du trafic, de la sécurité routière ainsi que de la pollution.

Le bruit est jugé encore trop souvent dérangeant par la population la plus touchée et, comme le démontrent de nombreuses études, le bruit est également nuisible pour la santé. C'est pourquoi nous souhaitons que la Municipalité étudie quelles mesures sont le plus opportunes sans transformer la ville en un palais des glaces avec des murs antibruit dans tous les coins de rue.

La fluidité du trafic est de plus en plus mise à mal, surtout durant les heures de pointe. Les bouchons qui en résultent pénalisent non seulement les déplacements, mais sont également responsables d'une pollution accrue.

La sécurité routière – ou plutôt l'insécurité ressentie notamment en raison de l'exiguïté de certains passages et du différentiel des vitesses pratiquées par les véhicules motorisés et les vélos ou trottinette retient de nombreuses personnes à faire usage des modes doux plutôt que de la voiture. Il s'agit là notamment des familles ainsi que des personnes âgées. Les mesures bénéfiques à la sécurité favorisent le report modal et aident par ce fait à réduire le nombre de véhicules motorisés sur nos routes.

Finalement, une partie substantielle de la pollution atmosphérique est générée par le trafic motorisé. Si nous toutes et tous sommes touché·e·s par les gaz d'échappement, les riverain·e·s de certains axes sont particulièrement concerné·e·s. L'analyse devrait donc porter sur les mesures capables à réduire leur exposition à la pollution.

Le PSIG invite la Municipalité à intégrer ces aspects dans une étude de mobilité plus large, également en coordination avec les mesures prises dans les communes limitrophes.

Sebastian Süess, Président du PSIG